Publié dans Politique

Bilan 2023 - Une année de victoire !

Publié le lundi, 25 décembre 2023

L'année 2023 s'achève. Année électorale, elle a été marquée par l'élection présidentielle. Un scrutin qui a vu la réélection d'Andry Rajoelina dès le premier tour. Cependant, contrairement à ce qu’il y paraît, la partie aura été loin d'être jouée pour le numéro un des Oranges. Tout au long de ces douze mois, la politique fut un terrain fertile en controverses et rebondissements.

Mais au final, le climat politique, par moments étouffant, n'a pas entaché le processus électoral. Aucun incident majeur n'a caractérisé ces élections, contrairement aux précédentes.

Onze des treize candidats à la présidentielle ont choisi le boycott et la rue pour manifester leur mécontentement. Ils ont créé un collectif contre-nature. Une alliance inédite qui s'est révélée éphémère avec le départ de Siteny Randrianasoloniaiko. Ce député renégat a choisi la voie solitaire de la campagne. Les polémiques et les manifestations n'ont toutefois pas empêché l’expression du choix des électeurs et la victoire incontestée d'Andry Rajoelina. L'appel au boycott du collectif a paradoxalement facilité cette victoire dès le premier tour.

Collectif de la déprime

L'Opposition, aujourd'hui désormais hors course, voit son futur en suspens.

Ses membres prennent sans doute trop tard conscience de l'erreur commise de ne pas participer au scrutin. Après la déprime en tout cas, les intérêts divergents menacent la cohésion du collectif. 

Au sein de ce collectif, une question cruciale se pose sur  son avenir : unité persistante ou éclatement individuel ? A l'aube des prochaines échéances électorales, l'Opposition se prépare, mais dans quelle dynamique? Collective, où chaque parti défend ses couleurs, ou individuelle, privilégiant des intérêts propres? Les mois à venir révéleront si le collectif se maintiendra dans l'histoire politique de Madagascar ou s'il ne sera qu'un chapitre éphémère.

De son côté, Andry Rajoelina a officiellement entamé son second mandat présidentiel après sa prestation de serment au stade Barea, Mahamasina il y a dix jours. Malgré les défis du premier quinquennat, il souligne son engagement envers le développement de Madagascar, axé sur le capital humain, l'industrialisation et la gouvernance. 

Les priorités incluent l'amélioration de l'accès à l'emploi, du niveau de vie et des conditions sociales, ainsi que la transition énergétique avec la construction de centrales hydroélectriques et l'installation de centrales solaires dans 47 Districts. Andry Rajoelina promet une lutte active contre la corruption, affirmant que les réformes structurelles et les grands projets d'infrastructure mènent Madagascar vers l'émergence. 

Il insiste sur la nécessité de stabilité pour la construction d'un pays et exprime son engagement à diriger Madagascar vers la prospérité tout en restant ouvert à ceux prêts à travailler pour la population. La composition du prochain Gouvernement pourrait suivre cette ligne.

 

Lalaina A.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff